Si distants l’un de l’autre et pourtant il ne fait plus aucun doute aujourd’hui que les états dépressifs, anxieux et les addictions… se soignent aussi par le ventre.
L’un des grands psychiatres français, le Dr Guillaume Fond, auteur de plusieurs études sur le lien écosystème intestinal et santé mentale vient même de publier un ouvrage intitulé « Bien manger pour ne plus déprimer ».
Pour mieux comprendre, c’est par le nerf vague, que le cerveau communique : il naît dans le tronc cérébral et enveloppe les intestins par de nombreux rameaux. Ce chandail bien tricoté qui pénètre les intestins rapporte donc au système nerveux central toutes les informations chimiques sur la digestion des aliments : 80 % des informations remontent au cerveau 20 % descendent à l’intestin.
Cela veut dire concrètement que les substances chimiques produites par les intestins vont atteindre le cerveau.
Imaginez ce qu’une alimentation industrielle qui est nommée « alimentation pro-inflammatoire » peut envoyer comme substances chimiques inflammatoires vers le cerveau et vous ouvrez la boite de Pandore des états psycho pathologiques.
Les aliments que vous ingérez ont des répercutions aussi importantes que les médicaments que nous pouvons prendre pour lutter contre la dépression. Alors qu’un régime méditerranéen ou crétois, bichonne votre microbiote, qui se met à produire de merveilleuse substances comme de la sérotonine, de la dopamine vous rendant heureux.